Chroniques de six heures du matin.
Y'a tout le monde qu'en a rien à foutre de ce que j'écris, et j'aime ça.
Ca aurait presque pu être une phrase ironique. En mettant tout mon stamina de positivisme, je parviens à trouver dans cet état de fait qu'un seul côté positif : je peux écrire ce que je veux. Je peux même vous raconter que j'ai fait un OUT avec Magellan et que j'ai gagné sur un switch varial heelflip, y'aura personne qu'ira vérifier.
C'est pathétique, en fait.
Bon, actuellement, je fais quoi actuellement de ma vie, de mes 4x5 doigts, de ma tête et de mon corps ? Pas grand chose mais surtout du n'importe quoi. Je recommence à pouvoir suivre normalement les cours de la fac', ce qui était pas gagné il y a quelques mois. Je suis dans une classe charmante, la LEA7, truffée de demoiselles pas moins charmantes (faute de jeunes hommes), donc une qui avait attiré mon attention quelques jours avant d'atterrir dans ce groupe des "lucky seven". C'est le genre de personne que quand tu la trouves, tu te dis "man, mes 20 ans de vie avant, ça servait trop à rien, en fait!", c'est le genre de perle que tu trouves deux fois à tout casser dans ta vie. Je m'excuse d'avance auprès d'une princesse Picarde si elle en fait une crise de jalousie qu'elle prendra soin de dissimuler. Bon, il s'avère qu'en prime cette supã perlu (t'as vu, je commence à me la jouer jap'!) vit dans la rue d'à côté, et est par chance dans ma classe; chance qui se transforme vite en malchance quand on est frappé de la pire maladie relationnelle qui existe : la timidité et la maladresse yassencienne. Pour ceux qui me suivaient sur mon vieux blog de 2006-2007, ça rappelle des bons souvenirs, non ?
J'ai apparemment enchaîne avec brio ma dose de pathétique pour la semaine, je peux donc vous raconter ce que je fais d'autre de ma vie. Entre deux crises d'asthme, et entre quatre cours, je passe autant que je peux de temps à skater à l'Ile Simon. Quand je skate, ça me déconnecte de tout, sauf de la connerie, car l'ile est truffée de savants imbéciles du style de Thomas-beau-gosse-à-la-marinière-Fevrier, Aymeric-monster-of-flat-hahaha-Nocus ou Charles-je-suis-pas-un-bras-cassé-Forel, qui rendent mes sessions de moins en moins productives mais de plus en plus marrantes. N'empêche, je recommence à mettre des grinds en descente, et ça rock. En plus, plus ça va, moins je deviens peu photogénique dans l'objectif de mon frère Wahid-j'aime-pas-skater-Saïdi, y'a presque moyen de paraitre dans Thrasher haha (à condition d'arrêter les abrutisseries de ce style).
Et je fais quoi d'autre ? Ha oui, des cours, et voir des amis que j'aime, comme le champi' qui se fait draguer par des mecs qu'elle connait à peine et qui lui proposent de "jouer à autre chose qu'au Scrabble", ou le fantôme pantophobe polonais appelée Cécile, le nounours de St-Avertin nommée Alice, ou bien la mystérieuse fille de Rochepinard (ça tue trop dit comme ça) qui m'a offert une bonne tranche de nostalgie hier après-midi. Et accessoirement je me prends la tête avec une fille à double-face élue pire casse-tête de tous les temps et qui ne sait jamais ce qu'elle veut. Mais ça va, je me cure. Puis je fais des photos toujours aussi moches (sauf à mes yeux), vous en avez un exemple sur cet article (en même temps, si j'ai mis "Yassence S." dessus, c'était pas parce que c'était la voisine qui l'a faite), je m'explose les oreilles à coup de Jamiroquai, d'Ivan Lins, de Bossanova ou de Deodato, ou me les décalamine avec Jay Dee ou Stevie Wonder, je rencontre toujours autant des tonnes de gens (et toujours aussi peu de gars dedans), je cherche du taff' et j'ai un méchant chat qui vient de me griffer. Varié le programme. Et pour finir, j'écris toujours des absurdités sur mon blog.
"Après avoir lu ceci, vous pouvez choisir de retourner dans le monde normal."
-si tu as envie d’occuper tes oreilles :
*Deodato - Tahitti Hut
*Ivan Lins - Somos Todos Iguais Esta Noite
*Stevie Wonder - Dancing To The Rhythm (Live)
*Jay Dee - Untitled (Fantastic)
[Recommandation du chef] *Jamiroquai - Journey To Arnhemland (Live)